Techniques sans découpe cornéenne mais avec contact

Il n’y a pas de découpe cornéenne ou de volet / capot cornéen, c’est un laser excimer de surface :
Toutes ces techniques de surface aboutissent au bout du compte en quelques semaines voire quelques mois au même résultat visuel que les techniques avec découpe Lasik ou femtolasik
C’est du reste tout à fait compréhensible, car dans tous les cas le laser Excimer qui traite le défaut visuel est le même, seul change la voie d’abord pour l’appliquer : soit en surface soit sous un volet cornéen.

La PKR

Première technique avec laser Excimer utilisée dans le monde :
La photokératectomie réfractive (PKR) consiste à aplatir le centre de la cornée chez le myope et la périphérie de la cornée chez l’hypermétrope en appliquant directement le laser Excimer à la surface de la cornée, sans découper au préalable le volet cornéen (capot).
On réalise initialement une simple abrasion de la couche superficielle de la cornée (l’épithélium) soit par abrasion mécanique soit par application d’alcool.
En fin d’intervention on peut pour les fortes myopies appliquer un collyre à base de mitomycine et souvent une lentille de contact pansement pour une durée de 1 à 4 jours en port permanent.
C’est une méthode éprouvée aux résultats à long terme exactement comparables à ceux du lasik au bout de quelques mois.
On sait aussi que le procédé place à 99,9 % à l’abri du risque ectasique (déformation post opératoire grave de la cornée) c’est pourquoi aussi devant la moindre anomalie d’épaisseur ou de forme de la cornée,  la PKR ou une autre technique de surface est préférée au Lasik.
Elle présente 2 inconvénients majeurs : une douleur post opératoire de 2 à 3 jours, et une récupération visuelle plus lente (1 à 2 semaines) parfois encore compliquée d’un « haze » (brouillard cicatriciel) plus ou moins tenace.
Inconvénients
– Le confort à court terme de la PKR est nettement moins bon que celui du Lasik. Dans les études comparatives, plus de 90%  des patients préfèrent le Lasik à la PKR.
– La douleur induite par la PKR est réelle et dure en moyenne 3 jours. Elle nécessite un traitement antidouleur ou calmant, dont l’effet n’est cependant le plus souvent que partiel.
Chaque individu présente un seuil personnel de sensibilité et certains supportent assez bien la PKR, d’autres non.
Le délai de récupération de la vision est plus long que pour le Lasik.
La vision s’améliore au cours des premières semaines, mais avec de fluctuations.
L’acuité visuelle commence à s’établir avec une impression de léger flou, qui se dissipe progressivement durant le premier mois. La reprise d’une activité professionnelle est possible dès le 3ème jour.
Le port de verres teintés (lunettes de soleil) est recommandé en cas de forte exposition lumineuse.
Au troisième mois la vision sera semblable à celle atteignable en Lasik.
Les complications graves de la PKR sont extrêmement rares. Il s’agit donc d’une technique très sûre.

La PKR (PhotoKératectomie Réfractive) et la TransPKR (Transépithéliale PKR) sont deux techniques de chirurgie réfractive utilisées pour corriger des défauts visuels comme la myopie, l’astigmatisme, et dans certains cas, l’hypermétropie. Bien que similaires dans leur objectif, elles diffèrent dans leur approche chirurgicale, leur confort post-opératoire, et leur processus de guérison. Comparons-les pour mieux comprendre leurs avantages respectifs.

Le LASEK
C’est une autre technique de surface dans laquelle l’épithélium est détaché à l’alcool et repositionné en fin d’intervention, ce qui peut, de façon inconstante, accélérer la cicatrisation. Il est aujourd’hui très peu pratiqué.

De toutes les techniques de surface notre préférence va à la Trans-PKR  depuis que nous l’avons expérimentée, qui cumule les avantages de la PKR en minimisant les inconvénients.

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